mardi 8 juillet 2008

Vieux textes, perte de fierté... argh!

Chu un peu déçu.

Je gossais dans des vieux documents sur mon compute et j'ai ouvert des vieux textes que j'avais écrit pour le plaisir. Je les trouvais pas pire dans le temps, qui avait du potentiel. C'est ben la seule raison pourquoi je les avais pas flushé, d'habitude après 2 jours ils ont disparu de l'ordi parce que j'ai honte qu'un jour on retrace ça. Bref, j'ouvre ça et je jette un oeil. Merde... moi qui croyais que j'avais une bonne plume. Bah, une bonne plume... une pas pire mettons. J'ai décanté.

Pourtant, à tous les niveaux les profs m'ont dit que je savais écrire mieux que tous le monde, que la seule chose qui me manquait c'était de me relire. Le problème, et je les vues avec ces textes là, c'est que même quand je me relis j'aime ce que je vois pis je laisse ça comme ça. Bon, y'a peut-être mon faux-roman que lui, je corriges au fur et à mesure que je relis, mais encore là, j'ai lu en diagonale tantôt et bordel, j'en revenais pas comment j'avais manqué de vocabulaire.

Je me souviens d'une époque où j'écrivais pas mal, en français pis en anglais, et même dans langue de Shakespears je sortais des trucs qui avaient ben de l'allure. Aujourd'hui, tout ce que j'écris me dégoûte, j'en suis pas fier. Mais j'ai plus l'impression que c'est un manque de confiance plus que d'autre chose. C'est un de mes objectifs, de régler ça à l'université. J'veux prendre des cours de scénarisation et de création littéraire, me forcez à écrire des trucs originaux et de les présenter au monde, arrêtez de freaker sur ce que je peux ben écrire. Et peut-être aussi que ce blogue va pouvoir me servir de vitrine pour quelques trucs. Parce que là, on se fera pas de cachette, à date, j'écris du casual life avec un style pas mal familier bébêtes. Peut-être qu'un jour j'va vous sortir ma super prose, pis là ça va d'être la folie, toutes les filles vont m'shooter des pics osées.

Un autre truc, faudrait que je structure mon écriture. J'ai pas encore fait de plan pour mon faux-roman (god, faudrait j'explique le terme) et j'ai une autre idée du genre que j'devrais noter point par point, ça permettrait d'avoir un fil conducteur, pis peut-être que ça me rendrait plus ordonné et discipliné dans mon écriture. J'finirais peut-être par avoir quelque chose qui ressemble à un texte.

faux-roman: un roman sous la forme, mais j'ai aucune aspiration à publier quoique ce soit, ou encore de le faire lire par quelqu'un. C'est pour moi, mon plaisir personnel. Tsé, s'pas pour rien que dans mon 'about me' c'est marqué que j'ai aucune ambition. hahah.

lundi 7 juillet 2008

Lazy ass...

Ça m'impressionne comment je peux être vraiment vedge parfois.

Je me suis levé à midi, j'ai fait 2-3 calls pour des trucs que je devais régler, je suis sortie m'acheter des boxers (ouais, malade), pis à part ça, rien. Là y'es à peine 8h et je suis coucher sur mon lit et j'ai le goût de rien faire. Je pogne comme une envie, pis 30 secondes je me dis: ah pis non, trop d'effort.

Mais tsé, vraiment des envies qui demande 0 efforts. Genre, ah, m'semble que je jouerais ben à un jeu sur le PC... ah non, finalement ça me tentes pu. Y'avais dans les plans une game de tennis lorsque mon pote reviendrais de s'entraîner. Mais là mes jambes sont en train de me menacer de faire la grève si je vais les faire courir à soir. En plus, c'est humide comme c'est pas possible.

Ce serait pas trop pire si ça m'arrivait juste une fois par 6 mois, mais ça m'arrive à chaque semaine, parfois plus qu'une fois. Je me suis botté le cul depuis quelque temps pour me tenir occuper pareil, mais reste que j'ai des relâchements. Pis s'pas comme si j'avais rien à avancer quand j'ai rien à faire. J'ai un truc que ça fait des années que j'veux écrire qui est encore une ébauche, j'ai des saisons dans tous les maudits jeux de sports possible de partie sur l'ordi, j'ai des possibilités d'activités à la tonne à deux minutes de chez moi, un char qui demande juste à être lavé...

Malgré tout, ma passé les prochaines 2-3 heures à gosser sur Facebook, YouTube pis à m'piquer des power-nap de 4-5 minutes. Sweet.

Théorie sur les coups de soleil

J'ai pogné un solide coup de soleil dans le dos samedi, à la plage.

Du genre impossible de dormir sur le dos durant la nuit, réveil à chaque fois que j'osais me virer de bord.

Solution? Ajouter une autre couche de brûlure. En tout cas, si j'me fis au soleil qui m'a repater dessus toute la journée, ça a semble-t-il freiner la douleur. Là, c'est de voir si je vais avoir l'air aussi brillant tantôt quand je vais aller me coucher ou si je vais me retrouver à pleurer comme une fillette et demander ma mère. Gosh.

dimanche 6 juillet 2008

L'enfant est roi...

Gâté pourri?

Ouais, quand même.

4h pm, je laisse un message sur le répondeur comme quoi ne pas m'attendre pour souper, que j'allais m'arranger.

6h pm, je me pointe, le père termine des burgers.

Lui: T'as mangé quoi?
Moi: Rien...
Lui: Ben là...
Moi: J'va m'arranger.
Lui: J'va manger pis après je vais t'en faire.

J'commence à comprendre pourquoi j'ai aucun skills dans une cuisine.

Jeune et con

Je me suis assis sur les bancs d'école vers 5-6 ans. Bah, assis... faut dire qu'à la maternelle, on était assis en indien pour se raconter des histoires pendant 15 minutes, pis après le bordel pognait. Reste que, ça fait 15 ans que j'suis dans le système scolaire. J'ai jamais doublé une année, jamais pris une sabbatique ou changer de programme. Résultat, à 20 ans, j'ai fini ma première année de bacc. y a quelques semaines.

Un beau bacc. en Comm., sans trop d'effort, sans trop parler. Parce que je me suis rendu compte d'une chose cette automne, en écoutant les gens dans mes cours, en les regardant aller: Putain que je suis pas rendu là. Ouais, okay, techniquement je suis là. Mais non, ça marche pas. J'devrais encore être au secondaire, probablement. Faut dire que c'était les plus belles années de ma vie, pis ça serait peut-être juste mon côté nostalgique. Mais non, le monde est à une autre étape que moi. Le terme adulte commence vraiment à leur coller à la peau. Ouais bon, des adultes qui se saoulent la gueule la veille d'un cours à 9h le matin, mais des adultes pareils. Moi, j'ai encore l'étiquette d'ados. Moi pis mes chums, parce que sinon, putain que je me sentirais seul.

J'ai jamais vraiment eu l'idée de partir chez papa. Pourtant, tous le monde à 18 ans a juste le goût de foutre son camp et d'être libre. Moi j'aime ben que mon lavage soit fait par quelqu'un d'autre. Tous le monde a le goût d'une belle vie amoureuse Ô combien remplis. Bah, je cherche pas nécéssairement à être seul, mais j'ai encore ce goût d'indépendance et de rien devoir à personne... Ça pétile dans la bouche. Tous le monde est accroché à l'argent, à se faire un budget pis à arriver. J'paye mon char pis ma bière, pis chu un homme heureux. Tous le monde veut péter des scores, pour avoir les meileurs stages, pour s'diriger vers leur grosse job. C'est la compétition... J'étudis jamais et je fais mes travaux 24 heures à l'avance sans trop de souci. Le pire, c'est que j'torcherais vraiment avec un peu d'efforts.

À 20 ans, mes amis et moi on rentreraient dans une école secondaire et les kids nous regarderaient croche tellement on est cons.

Mais putain qu'on est bien, quand on est un con.