mercredi 8 octobre 2008

On déménage...

Déjà!

Pour mon nouveau chez moi, cliquez ICI!

Happy birthday to me...

All eyes on the calendar
Another year I claim of total indifference
To here, the days pile up
With decisions to be made, I'm sure all of them were wrong

- Bright Eyes


Maintenant légal aux States, on va tester ça le 13 novembre à Boston! Je pense que ça va être ma fête qui ressemble le moins à une fête depuis mes 18 ans. Et ça m'arrange, je trip pas sur les anniversaires.

mardi 7 octobre 2008

Tu me procures un toît, je te donne rien.

Des fois, je sens que je suis un mauvais fils.


Quand je laisse traîner mon linge partout, quand je fais pas le ménage de ma chambre pendant 3 mois, quand je ramasse pas la table.


Mais ça, c'est pas si grave.


Là, y a quelque chose de pire, je crois. Mon père s'est fait laissé par sa blonde. Ça faisait 5 ans qu'ils étaient ensemble. Un jour elle a disparu du portrait, j'ai posé une seule question anodine, pour me faire dire qu'ils étaient en 'break' (souvenirs du secondaire, anyone?).


Maintenant c'est officiel, c'es fait. Et je me sens mauvais fils parce que... je sais pas quoi faire. Y'a probablement rien à faire, aucun encouragements à donner, rien à dire en tant que tel. Mais maintenant, les soirées et fin de semaine de mon père se résume à écouter la télé. On a encore moins de discussions qu'avant. Bref, ça vie est rendu plate. Et je suis pas là pour lui.


Je feel cheap. Mais en même temps, nos moments passé ensemble se résumerait à écouter la télé ensemble, et je peux pas me résigner à endurer Occupation Double. De toute façon, je suis jamais là le soir. Ni la fin de semaine.


J'devrais tu l'inscrire à Réseau Contact à son insu?


Anyway, j'ai hâte qui retourne dans le dating game! Ça pas été si long, quand mes parents se sont séparés, alors que j'croyais qui avait pu aucune chance! Il avait 47 ans... à 52, y peux-tu encore scorer? Bah sûrement...

Je suis un épais. On peut pas pour autant me prendre pour un épais.

Moi: Département des sports, bonjour.
Lui: Do you speak english?
Moi: Yes...
Lui: I bought this treadmill on the 19th of september... And I see that it's now in special at half the price... can I get back the difference?
Moi: No, we can't do that. You have 7 days after you bought your products.
Lui: So then, if I just bring the treadmill back, you pay me back and I buy another one.
Moi: We don't take treadmills back.
Lui: It says on my receipt that I have 90 days to bring it back.
Moi: It says that there are exceptions. Training stuffs are exceptions. We don't take them back, if they're broken, then it might be another story.
Lui: Oh, well, then... mine makes too many noises, it pisses off my neighbours.
Moi: Yeah, right. We won't take it back, we'll have it repaired.
Lui: Can I talk to a store manager?

Je déteste les gens qui me prennent pour un con. Je l'ai mis sur hold, j'ai caller le gérant et je lui ai expliqué #1, la garantie sur les exerciseurs, parce que je la sais plus que lui, et #2, la conversation que je venais d'avoir. Le pauvre gars va garder son bel excerciseur. Pour une fois que j'ai raison d'un client.

Autre chose, ostie que les gens qui achètent des exerciseurs le font sur des coups de têtes. Ils veulent se mettre en forme, après trois mois se rendent compte que dans le fond... Encore à soir, quelqu'un m'a appeler pour savoir s'il pouvait juste retourner le sien. Non, après que vous ayiez perdu vos 10 lbs, il est IMPOSSIBLE de le ramener.

lundi 6 octobre 2008

Dying thoughts of an atheist...

Je suis athée. Je crois pas en Dieu, en Allah, en Jéhovah et tous les autres noms qu'on donne à l'entité absolue.

Je suis un fervent partisan de la séparation de l'État et de la religion. Je lève les sourcils quand je vois qu'aux USA, on demande aux candidats de parler de leurs foi pendant les débats.

Je refuse de faire plaisir à mon père, religieux, en allant à la messe le jour de Noël par principe.

Je suis un athée, pur et dur.

Mais je deviens tranquillement irrité par certains de mes comparses, ceux qui dépeignent la religion comme le plus grand mal qu'il y a. Certes, on a commis des absurdités au nom de la Bible. Heck! On dit encore des absurdités dans les différentes églises. Il y a des allumés extrémistes religieux, et des extrémistes athées.

Je sais pas qui me bogue le plus, lequel me fait plus peur? J'ai commencé à lire un livre d'un professeur de l'Université de Sherbrooke, Jean Forest, intitulé 'La terreur à l'Occidentale', qui dépeint la religion chrétienne comme la pire salope sur terre. Certes, on a vu ben des conneries dans le passé, mais la religion à évolué à un certain point, et on continue encore à la basher pour son passé.

Des saloperies, tout pleins d'gens en on fait, et vont en faire. Des gouvernements salauds, il y en a eu pleins, des institutions débiles, y'en a pleins. Mais les extrémistes ne sont pas mieux que ceux qu'ils dénoncent.

Ça me purge.

Je suis une agaaace.

J'ai vraiment pas le tour avec les femmes.

Je suis genre la super-agace version masculine. J'me fais beau, j'me pavane, j'me trémousse, pis ensuite je les chokes. Faut dire que, j'ai pas plus le goût que ça de rien. En même temps c'est pas vrai. Mais c'est dur d'être clair et honnête avec une gurda quand t'es pas capable d'être clair dans ta tête.

Anyway, faut dire aussi que j'prends un malin plaisir à donner des faux-espoirs. Je sais pas, un genre de feeling d'avoir du pouvoir sur quelqu'un qui m'prends. Faudrait pas que j'devienne premier ministre, ou boss de quelconque compagnie, je ferais chier tout l'monde avec mes power-trips.

Je suis un trou d'cul.

Mais je m'aime pareil. Oh shit.

dimanche 5 octobre 2008

Guess who's back... back again... (for how long?)

3 mois plus tard, un autre post. J'ai la constance de Jan Bulis.

En fait, je sais même pas pourquoi j'écris en ce moment. Attendons-nous pas à une grande relance. De toute façon, je suis le seul à me lire. Meh, pas grave, je m'aime, et j'aime me lire. Égooocentrique!

Random thoughts: Je viens de gosser pour une inscription à un site, et le truc de sécurité où l'on doit taper une suite de lettres pour prouver qu'on est un être humain, est-ce que y'a plus merdique que ça? Je suis JAMAIS capable de taper la bonne séquence de lettres. Y'a pas un dude quelque part que ça y tente de penser à une alternative?

Anyway, pas une très grosse journée. Je suis allez au casino de Montréal hier avec deux potes. Soirées en dent de scies pour le porte-feuille qui s'en sort avec une quinzaine de piastres en moins. Ça fait que, je me suis levé à 1h15 cet après-midi, j'ai aucune putain d'envie d'aller dormir et je travail demain matin.

En plus, j'ai joué au hockey à soir (grosse performance sur le scoreboard, malgré que j'ai pas joué super), pis chaque fois que je joue j'ai toute la misère du monde à m'endormir après. Faque je glande, j'écoute de la musique pis je post sur mon blogue pour la première fois en 3 mois hahah. Un jour, ma ben trouvé de quoi intéressant à dire icitte, pis check ça les ratings qui vont rentrer.

D'ici là, m'a continué à dire à peu près rien.

Ah, ouais, chu paumé.

Pis c'est ma fête mercredi. Yeah yeah!

mardi 8 juillet 2008

Vieux textes, perte de fierté... argh!

Chu un peu déçu.

Je gossais dans des vieux documents sur mon compute et j'ai ouvert des vieux textes que j'avais écrit pour le plaisir. Je les trouvais pas pire dans le temps, qui avait du potentiel. C'est ben la seule raison pourquoi je les avais pas flushé, d'habitude après 2 jours ils ont disparu de l'ordi parce que j'ai honte qu'un jour on retrace ça. Bref, j'ouvre ça et je jette un oeil. Merde... moi qui croyais que j'avais une bonne plume. Bah, une bonne plume... une pas pire mettons. J'ai décanté.

Pourtant, à tous les niveaux les profs m'ont dit que je savais écrire mieux que tous le monde, que la seule chose qui me manquait c'était de me relire. Le problème, et je les vues avec ces textes là, c'est que même quand je me relis j'aime ce que je vois pis je laisse ça comme ça. Bon, y'a peut-être mon faux-roman que lui, je corriges au fur et à mesure que je relis, mais encore là, j'ai lu en diagonale tantôt et bordel, j'en revenais pas comment j'avais manqué de vocabulaire.

Je me souviens d'une époque où j'écrivais pas mal, en français pis en anglais, et même dans langue de Shakespears je sortais des trucs qui avaient ben de l'allure. Aujourd'hui, tout ce que j'écris me dégoûte, j'en suis pas fier. Mais j'ai plus l'impression que c'est un manque de confiance plus que d'autre chose. C'est un de mes objectifs, de régler ça à l'université. J'veux prendre des cours de scénarisation et de création littéraire, me forcez à écrire des trucs originaux et de les présenter au monde, arrêtez de freaker sur ce que je peux ben écrire. Et peut-être aussi que ce blogue va pouvoir me servir de vitrine pour quelques trucs. Parce que là, on se fera pas de cachette, à date, j'écris du casual life avec un style pas mal familier bébêtes. Peut-être qu'un jour j'va vous sortir ma super prose, pis là ça va d'être la folie, toutes les filles vont m'shooter des pics osées.

Un autre truc, faudrait que je structure mon écriture. J'ai pas encore fait de plan pour mon faux-roman (god, faudrait j'explique le terme) et j'ai une autre idée du genre que j'devrais noter point par point, ça permettrait d'avoir un fil conducteur, pis peut-être que ça me rendrait plus ordonné et discipliné dans mon écriture. J'finirais peut-être par avoir quelque chose qui ressemble à un texte.

faux-roman: un roman sous la forme, mais j'ai aucune aspiration à publier quoique ce soit, ou encore de le faire lire par quelqu'un. C'est pour moi, mon plaisir personnel. Tsé, s'pas pour rien que dans mon 'about me' c'est marqué que j'ai aucune ambition. hahah.

lundi 7 juillet 2008

Lazy ass...

Ça m'impressionne comment je peux être vraiment vedge parfois.

Je me suis levé à midi, j'ai fait 2-3 calls pour des trucs que je devais régler, je suis sortie m'acheter des boxers (ouais, malade), pis à part ça, rien. Là y'es à peine 8h et je suis coucher sur mon lit et j'ai le goût de rien faire. Je pogne comme une envie, pis 30 secondes je me dis: ah pis non, trop d'effort.

Mais tsé, vraiment des envies qui demande 0 efforts. Genre, ah, m'semble que je jouerais ben à un jeu sur le PC... ah non, finalement ça me tentes pu. Y'avais dans les plans une game de tennis lorsque mon pote reviendrais de s'entraîner. Mais là mes jambes sont en train de me menacer de faire la grève si je vais les faire courir à soir. En plus, c'est humide comme c'est pas possible.

Ce serait pas trop pire si ça m'arrivait juste une fois par 6 mois, mais ça m'arrive à chaque semaine, parfois plus qu'une fois. Je me suis botté le cul depuis quelque temps pour me tenir occuper pareil, mais reste que j'ai des relâchements. Pis s'pas comme si j'avais rien à avancer quand j'ai rien à faire. J'ai un truc que ça fait des années que j'veux écrire qui est encore une ébauche, j'ai des saisons dans tous les maudits jeux de sports possible de partie sur l'ordi, j'ai des possibilités d'activités à la tonne à deux minutes de chez moi, un char qui demande juste à être lavé...

Malgré tout, ma passé les prochaines 2-3 heures à gosser sur Facebook, YouTube pis à m'piquer des power-nap de 4-5 minutes. Sweet.

Théorie sur les coups de soleil

J'ai pogné un solide coup de soleil dans le dos samedi, à la plage.

Du genre impossible de dormir sur le dos durant la nuit, réveil à chaque fois que j'osais me virer de bord.

Solution? Ajouter une autre couche de brûlure. En tout cas, si j'me fis au soleil qui m'a repater dessus toute la journée, ça a semble-t-il freiner la douleur. Là, c'est de voir si je vais avoir l'air aussi brillant tantôt quand je vais aller me coucher ou si je vais me retrouver à pleurer comme une fillette et demander ma mère. Gosh.

dimanche 6 juillet 2008

L'enfant est roi...

Gâté pourri?

Ouais, quand même.

4h pm, je laisse un message sur le répondeur comme quoi ne pas m'attendre pour souper, que j'allais m'arranger.

6h pm, je me pointe, le père termine des burgers.

Lui: T'as mangé quoi?
Moi: Rien...
Lui: Ben là...
Moi: J'va m'arranger.
Lui: J'va manger pis après je vais t'en faire.

J'commence à comprendre pourquoi j'ai aucun skills dans une cuisine.

Jeune et con

Je me suis assis sur les bancs d'école vers 5-6 ans. Bah, assis... faut dire qu'à la maternelle, on était assis en indien pour se raconter des histoires pendant 15 minutes, pis après le bordel pognait. Reste que, ça fait 15 ans que j'suis dans le système scolaire. J'ai jamais doublé une année, jamais pris une sabbatique ou changer de programme. Résultat, à 20 ans, j'ai fini ma première année de bacc. y a quelques semaines.

Un beau bacc. en Comm., sans trop d'effort, sans trop parler. Parce que je me suis rendu compte d'une chose cette automne, en écoutant les gens dans mes cours, en les regardant aller: Putain que je suis pas rendu là. Ouais, okay, techniquement je suis là. Mais non, ça marche pas. J'devrais encore être au secondaire, probablement. Faut dire que c'était les plus belles années de ma vie, pis ça serait peut-être juste mon côté nostalgique. Mais non, le monde est à une autre étape que moi. Le terme adulte commence vraiment à leur coller à la peau. Ouais bon, des adultes qui se saoulent la gueule la veille d'un cours à 9h le matin, mais des adultes pareils. Moi, j'ai encore l'étiquette d'ados. Moi pis mes chums, parce que sinon, putain que je me sentirais seul.

J'ai jamais vraiment eu l'idée de partir chez papa. Pourtant, tous le monde à 18 ans a juste le goût de foutre son camp et d'être libre. Moi j'aime ben que mon lavage soit fait par quelqu'un d'autre. Tous le monde a le goût d'une belle vie amoureuse Ô combien remplis. Bah, je cherche pas nécéssairement à être seul, mais j'ai encore ce goût d'indépendance et de rien devoir à personne... Ça pétile dans la bouche. Tous le monde est accroché à l'argent, à se faire un budget pis à arriver. J'paye mon char pis ma bière, pis chu un homme heureux. Tous le monde veut péter des scores, pour avoir les meileurs stages, pour s'diriger vers leur grosse job. C'est la compétition... J'étudis jamais et je fais mes travaux 24 heures à l'avance sans trop de souci. Le pire, c'est que j'torcherais vraiment avec un peu d'efforts.

À 20 ans, mes amis et moi on rentreraient dans une école secondaire et les kids nous regarderaient croche tellement on est cons.

Mais putain qu'on est bien, quand on est un con.